Crespo met en avant le rol de la recherche que promeut la I Stratégie Andalouse de l'Olivier

La conseillère de l'Agriculture, la Pêche, l'Eau et le Developpement Rural, Carmen Crespo, a mis en valeur le rol de la recherche que promeut la première Stratégie Andalouse pour le secteur de l'Olivier, document parachevé de la main des agents public et privés reliés à ce secteur. "La stratégie de l'Olivier a été travaillée et acceptée et des mesures seront prises à partir de toutes les données desquelles nous disposons", a souligné la conseillère, qui a manifesté l'importance du profil scientifique de ce document, "en plein débat sur quel type d'olivier nous voulons, ce seront les scientifiques qui nous conseilleront sur les possibilitées réelles de la transformation de l'olivier, pour un meilleur profit et pouvoir atteindre une agriculture de précision modernisée".

Carmen Crespo a approfondi dans l'importance de cette feuille de route pour le secteur de l'olivier à la clôture de la rencontre 'Agroinventio' sur l'innovation dans les exploitations ligneuses organisée par l'Université de Cordoue UCO), l'École Téchnique Supérieure d'Ingénieurie Agronome et des Montagnes (Etsiam) et le Groupe Prado. La conseillère a remercié publiquement les organisateurs pour leur mise en marche de cet espace pour le débat, "un exemple de la collaboration public-privé trés nécessaire qui est le futur pour une societé en croissance"

L'acte a compté avec la présence du délégué du Gouvernement, Adolfo Molina Rascón; le président du Groupe Prado, José Luis de Prado; la diréctrice de l'École Téchnique Supérieure d'Ingénieurie Agronome et des Montagnes (Etsiam), Rosa Gallardo; le délégué territorial de l'agriculture, de la pêche, de l'eau et du développement rural, Francisco Ramón Acosta Rosa; le directeur de AGR Espagne (Groupe Prado), Manuel López Ostos et le président de Dcoop, Antonio Luque.

Pour Carmen Crespo, la Stratégie de l'Olivier est la clé pour le futur de ce secteur agroalimentaire stratégique pour l'Andalousie, « où les technologies les plus avancées pour l'utilisation des sous-produits sont présentes, de sorte que nous apportons non seulement une amélioration environnementale qui nous donne une plus grande traçabilité pour notre label d'économie circulaire, mais nous produisons également de nouveaux revenus, couvrant ainsi le chapitre tant attendu de la rentabilité pour l'agriculteur ». Dans ce sens, elle a souligné le progrès important réalisé par les coopératives et les entreprises privées dans ce domaine, « ce qui nous permet de continuer à être l'agriculture la plus avant-gardiste d'Europe, avec des améliorations environnementales et un exemple clair d'économie circulaire », ainsi que l'importance de l'internationalisation et de l'efficacité de l'eau.

Lors de son intervention, la conseillère de l'Agriculture a mis sur la table la necessité que les fonds Next Generation puissent couvrir les nouveaux projets d'innovation en matiére d'arrosage, "seulement 560 millions y ont été destinés, une quantité pas suffisante si nous voulons que la collaboration public-privé permette de moderniser les grandes irrigations d'Andalousie et actuellement nous avons une belle occasion pour le faire". 

Eau recyclée pour les oliveraies de Cordoue

La responsable de l'agriculture du gouvernement andalou a souligné l'engagement important de la Junta de Andalucía en faveur de l'eau récupérée pour l'irrigation de plantations telles que les oliveraies. « Nous travaillons dans 71 % des villes de la province de Cordoue au traitement de leurs eaux usées, ce qui représente 126 hm3 d'eau nouvelle », a déclaré Carmen Crespo, qui a souligné l'étude de nouvelles formules visant à accroître l'utilisation de l'eau récupérée dans le bassin du Guadalquivir afin de répondre à la demande d'équilibre hydrique.

« Le 85% de l'oléiculture andalouse se trouve dans ce bassin, et sa modernisation passe donc par cette pratique et d'autres qui réduisent l'empreinte hydrique, comme la capacité de stocker l'eau, aussi bien sur de grandes surfaces que sur de plus petites, pour les agriculteurs et les entreprises, qui peuvent ainsi bénéficier d'une sécurité hydrique dans leurs exploitations », a déclaré la ministre.